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Ta Gali

 

 

 

 

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Née en 1980 à Nice, où elle vit et travaille

Artiste autodidacte, sa curiosité la pousse à expérimenter divers supports (peinture, sculpture, couture) avant d’utiliser la photographie pour exprimer ses émotions, angoisses et névroses. Mettant parfois en scène des modèles, elle est majoritairement actrice de ses propos photographiques, allant jusqu’à dépasser ses limites physiques ou psychiques. Elle prend le parti de ne pas utiliser Photoshop dans ses créations afin de rester dans la «contrainte de l’inventivité» pour arriver à ses fins.

«Ta Gali poursuit ses propres angoisses jusque dans les recoins de la moindre image. À la recherche de ses propres limites, elle fustige ses peurs les plus profondes, sublime à pleines brassées les pulsions et les matières. En naît une moisson d’images et de performances qui mettent à vif le corps féminin, le corps plastique, le corps véhicule, le corps souffrant, le corps politique, le corps poétique.»
Emmanuel Desestré

En vue du Festival du Peu, dont le thème est la gourmandise, elle axe sa recherche picturale sur le cannibalisme (parce que, dit-elle, «les gâteaux c’est très surfait»), s’inspirant du savoureux livre de Roland Topor «la cuisine cannibale». Chacun découvrira donc, toujours avec un trait d’humour, le délectable plaisir de goûter son semblable, de la surprise à l’écœurement ; mais c’est aussi cela, la gourmandise.

 

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