LES ARTISTES DES 20 ANS
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Les Peu(s) des Brocois
Sur le plan

Caroline FIGHIERA-MOLLANGER

Nathalie BROYELLE

COLLECTIF MENADES

Jacqueline MATTEODA

SETCH

Sophie GEFFRAY
OEuvres récentes : technique mixte, papier de soie, encres, toile, bois
Portrait de l’artiste : photographie Alain Gontier
Vit et travaille dans les Alpes-Maritimes
sophie.geffraypeintre@orange.fr
Née à Nice, Sophie Geffray passe de nombreuses années à Paris où elle obtient une Licence en Arts plastiques, puis un Master en Esthétique à Paris I Panthéon-Sorbonne après une année passée au Mexique, ainsi qu’une Licence de Lettres modernes. Résidant à Vence, elle a installé son atelier au cœur du Vieux-Nice et expose régulièrement à Paris et dans la région niçoise. Elle partage son activité de création avec des actions de transmission en animant des ateliers d’éveil artistique.
L’artiste n’explore rien et n’interroge rien. Elle ne donne rien à voir. Ses pièces sont juste une invite. Lettres, animaux, arbres, lignes, formes et couleurs apparaissent à travers les matériaux et leur mise en œuvre… Voici des encres, de la peinture, des collages, du pastel, du crayon de couleur, des feutres. Papier de soie coloré d’encre, séché au soleil, froissé dans la main, collé, lissé, caressé, retravaillé dans ses creux et ses reliefs avec une attention particulière portée aux lignes que forment les arêtes et les plis, il s’agît d’imposer des lignes et des structures, à la recherche de la lettre pour créer, à travers les images anciennes, une parole nouvelle.

Agnès JENNEPIN
Titre de la série (2022-en cours) : Étrangetés botaniques
Matières : huile sur faïence
Technique : peinture, effacement
Dimensions : 15 x 15 cm )
Vit et travaille à Nice
Le geste d'effacement et la trace laissée motivent les recherches menées ces dernières années par Agnès Jennepin dans son questionnement sur les notions de temporalité et de souvenir. Focalisée sur la fleur comme identité, son évolution, sa transformation possible pour résister aux agressions, s'échapper de tout contrôle humain, elle fait surgir des hybridations où s'entremêlent le végétal et l'animal. Ces fleurs prennent vie sur des carreaux de faïence monochromes ou des plaques de verre, recouverts d’un mélange de peintures à l'huile. Le retrait méticuleux de cette matière sombre par prélèvements, incisions, frottements, effleurages laisse apparaître à la surface de ces "Étrangetés Botaniques" de la couleur de la faïence ou du verre d'origine. Sous les médiums sombres, il n’existe aucun dessin, c’est le geste d’effacement lui-même qui construit le dessin.
"Quand d’ordinaire l’œuvre d’art tend à imposer une image de la réalité ou une conception du monde par ajouts de couleurs ou de formes, au contraire Agnès Jennepin joue de l’effacement pour s’ouvrir aux nervures du vivant et en figurer les fils les plus intimes. Loin de se figer dans une tradition de la nature morte, la fleur devient alors le témoignage d’un organisme complexe dans lequel s’opèrent de multiples métamorphoses pour ranimer cette vie secrète, invisible à l’œil, que l’artiste parvient à recomposer en ses multiples figures. (...) Se confier à cette fleur c’est écouter battre le cœur du monde."
Michel Gathier, critique d’art

Ivan GHIONI

Stéphanie LOBRY

Amandine ROUSGUISTO
