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ACTUALITE

28 juin

Un arbre aux chaussures ou un arbre

à bonbons?

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28 juin 2019

 

Un arbre

aux chaussures ou un arbre à bonbons?

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28 juin 2019

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Le Festival du Peu nous a proposé d'explorer son thème de l'année : Un Peu de Gourmandise. Pour nous, l'excès était de mise pour concorder avec l'ouverture du festival.

Immodération. Vous vous dites gourmands, bons vivants, amateurs éclairés de bonne chère, dégustateurs avisés de vin, de bière, de champagne ou encore de saké, voire tout à la fois. Cependant, vous êtes-vous seulement interrogés sur la nature-même de cette gourmandise ? Si la gourmandise est une sorte de valeur plutôt positive en France, quoique parfois moquée gentiment, avez-vous jamais investigué ses risques, ses excès, ses déviances, ses manques parfois ? Sa réalité en dehors du domaine de la gastronomie : musique bien sûr mais aussi plastique, poésie, sculpture, sociologie, religion...

Oui la gourmandise est partout, en tout. Ce sont tous ces aspects parfois surprenants de la gourmandise et de la façon de l'expérimenter que nous vous invitons à découvrir dans ce deuxième numéro thématique de la revue Le ventre et l'oreille. Un recueil qui espère à la fois vous faire explorer des recoins insoupçonnés de l'histoire de la gourmandise et vous ouvrir à de nouveaux regards, incongrus parfois, créatifs toujours.

Et si au-delà de toutes les facettes des gourmandises développées ici, vous en envisagiez d'autres, n'hésitez pas à les partager avec nous, nos pages vous sont ouvertes !

La rédaction : Orianne Hurstel & Emmanuel Desestré

 

Numéro 2 | 2019 : GourmandiseS

Péché ou célébration, excès ou idéal de vie, la gourmandise fait débat, mais attise aussi la créativité. Poésie, littérature, photographie, peinture, philosophie, pédagogie, introspection et voyage peuplent ce numéro spécial, concocté à l’occasion le Festival du Peu, à l’instigation de son commissaire d’exposition Frédérik Brandi.

 

Avec la participation de :

Florence Albrecht | Marilyne Bertoncini | Laurent Bouisset | Pablo Cueco | Luc Aimé Dansou | Gwenael De Boodt | Emmanuel Desestré | Marie-H. Desestré | Philippe Devisme | Charles Duttine | Jean-Christophe Goddard | Hoda Hili | Orianne Hurstel | Anne Ibos-Augé | Maurice Jakubowicz | Vincent Jourdan | Nathalie Labrousse-Marchau | Marie-France Leccia | Hounhouénou Joël Lokossou | Elena Maselli | Laurent Pina | Éric Planes | Katy Remy | Jean-François Roullin | Anabel Serna Montoya | Ta Gali | Jean-Paul Terranova | Jason Weiss | Judith Wiart

Parution du 28 juin 2019 pour le début du Festival du Peu à Bonson.

Petits plaisirs et grands excès

Le gourmand : glouton ou gourmet ? Il n’est pas dit que notre xxie siècle soit si différent du Moyen-Âge relativement à la gourmandise. L’histoire de la gourmandise oscille entre le péché le plus combattu, traînant derrière ou devant lui luxure, orgueil, envie, avarice ou désobéissance, et le privilège aristocratique des gastronomes dont Anthelme Brillat-Savarin s’institua prince. Aujourd’hui au moins autant qu’avant, ce siècle culpabilise ceux des gourmands qui ne savent pas se tenir. Trop gros, trop gras, dispendieux, gaspilleurs indécents, trucideurs de saumons, exploiteurs de biosphère, il n’y a qu’un pas du raffinement le plus valorisé à l’avanie cholestérique. Bien sûr, ce n’est plus l’Église qui fustige ses ouailles trop gourmandes, ce rôle est tenu désormais par une forme d’autosurveillance sociale. La gourmandise contient en elle le trop débordant, ce trop qui nous fait montrer du doigt le gourmand — on passe toutefois cette manie aux femmes longtemps considérées comme incapable de maturité et de raison, ainsi qu’aux enfants, que l’on juge tout autant dépourvus de ces qualités.

Pourtant, les recettes de nos campagnes et celles des grands chefs sont nourries du plaisir gourmand — serait-il encore coupable ? — des générations d’amateurs de bonne chère. Loin d’être une pratique individuelle et égoïste, elle s’entretient entre commensaux, par le partage, la parole, dans les cuisines, les rues du monde où gourmandise signifie parfois l’engouement pour un plat, les cafés, les restaurants, la cour des fermes et la place des villages. Il suffit de voir la diversité des gourmandises d’Europe, d’Asie, d’Afrique et des Amériques, salées, sucrées, vêtues d’umami, alcoolisées, complexes ou frustes ; car si « l’homme doit manger pour vivre », il semble bien avoir redoublé de créativité pour saliver avant, pendant et après le repas.

Les peintres de la Renaissance n’ont-ils pas rivalisé de génie créatif, à l’instar de Willem Claeszoon Heda, pour attiser la gourmandise de leurs contemporains par des natures mortes d’un réalisme fascinant ? Non contents de croquer les ingrédients, ils ont peint les excès d’un peuple ripailleur, les gloutons invétérés, leur donnant une place de choix. À trop interdire, on attise l’envie ! Les poètes et les écrivains, Homère, Horace, Charles d’Orléans, François Rabelais, Pierre Loti, Molière, Victor Hugo, Émile Zola, Alexandre Dumas, Saint-John Perse, Charles Marie Georges Huysmans ou Karen Blixen ont croqué gourmandise de mets et de vin — car l’ivresse n’est pas en reste, notamment chez les soufis Djalàl Al-Din Rùmi, Attâr, Hafez. Gourmandise terrestre, gourmandise divine.

Rabelais quant à lui a probablement poussé cette gourmandise à des extrémités peu religieuses et aussi ouvert la gourmandise à d’autres péchés. Pour ne serions-nous pas, il est vrai, gourmands de chair humaine, au figuré comme au propre ? Ces bébés à croquer et ces petons potelés que l’on dévore par jeu ne sont-ils pas le signe qu’il n’y a qu’un pas du symbolique à la réalité ? N’est-ce pas parce que nous nous attachons à une vision éminemment rationnelle que nous voyons dans la dévoration amoureuse une simple métaphore ? Imaginons que tout est chose à manger : hommes, femmes, enfants, livres, sons, pensée, rêves, êtres surnaturels ou divinités, ainsi que nous l’évoquions. Ne salivons-nous à écouter parler de cuisine que par analogie ? La gourmandise de découvertes n’a-t-elle pas d’effets physiologiques ? Quant à la musique, si elle chante et encourage les amphitryons et les convives, n’oublions qu’on peut aussi s’en goinfrer jusqu’à écœurement.

Conséquence sociale ou ferment de société ? Le cinéma explore aussi ces aspects de la gourmandise. Là où la télévision d’aujourd’hui glorifie les flamboyants cuisiniers contorsionnistes, le cinéma des années soixante-dix condamnait les excès consuméristes d’une société opulente : celui qui en a les moyens meurt de trop de gourmandise, celui qui ne les a pas meurt aussi, de faim. Aussi, la gourmandise est sucrée, salée, grasse, juteuse, craquante, dorée, croustillante, moelleuse ; la gourmandise est opulence — à la mesure de l’orgueil de certaines civilisations—, apanage de ceux qui ont trop. Et la modération me direz-vous, ne peut-elle être gourmande ? Se priver pourrait bien aboutir à développer goût et sensations, tout comme la compréhension de ses propres affects.

Vous l’aurez compris, honnie ou bénie, la gourmandise est une chose sérieuse, trop sérieuse pour ne pas s’en préoccuper. Le festival du Peu, à Bonson l’aura entendu ainsi de son côté, ouvrant le champ de l’art à ce que la gourmandise évoque de beau, de mystérieux, de savoureux, de dérangeant, mais aussi d’effroyablement tapi au creux de nos désirs. Ici, dans ce numéro 2 du Ventre et l’oreille, cuisiniers, philosophes, plasticiens, comédiens, voyageurs, mangeurs, photographes, musicologues, cinéphiles, écrivains, poètes friands de spiritualité, ou simples… gourmands, tous les contributeurs ont agrandi un territoire commun. Des plaisirs les plus simples — souvenez-vous de la sensation des doigts qui glissent dans le pot de confiture —, à ceux plus élaborés des grands pâtissiers, chacun a fait œuvre pour dire ou montrer que la gourmandise attise nos sentiments et notre créativité.  Bien que la gourmandise soit une affaire visiblement intime — il est indéniable que certaines de nos appétences dégoûtent ou horrifient nos voisins —, elle est communicative et transmissible. Aussi, dans une volonté d’attiser l’appétit de nos lecteurs, avons-nous pris la liberté de parsemer çà et là quelques recettes, des plus conventionnelles aux moins avouables.

Tous les participants à ce numéro plaident coupable, bien entendu, car ils sont tous gourmands !

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https://www.fondationdavidtafani.com/#!

 

Revue PAN N°3 "L'échappée"
Dans ce numéro figurent 10 artistes ayant déjà participé au Festival du Peu de Bonson !
 

Cette revue artistique est vendue au bénéfice de la Fondation David Tafani, qui aide les adolescents et les jeunes adultes atteints par le cancer.

Prix : 10 € (print en vente pendant le Festival)

17/18 mai 2019

Le Festival du Peu à la “Halle Gourmande“

ancienne Gare du Sud à Nice inaugurée le 17 mai dernier

Bonjour à tous,

Pour info, une nouvelle sympa : le spectaculaire nouvel espace commercial de la Gare du Sud à Nice-Libération s'ouvre (un peu) au festival (du Peu). Grâce à l'entremise de notre ami Pascal, un stand est en effet dédié à la manifestation bonsonnoise, "corner" ou "box" ouvert, dans un endroit stratégique au premier étage...

Durant la période précédant le 28 juin et pendant la durée du festival, il servira de relais de communication pour notre édition 2019, "Un Peu de Gourmandise", avec flyers, affiches et autres documents.

AVIS AUX ARTISTES DU PEU : après le festival, le stand restera disponible pendant plusieurs mois.

C'est pourquoi nous souhaitons vous offrir ce lieu d'une exceptionnelle visibilité, qui pourra être occupé par vous, les artistes ayant exposé au Peu, selon diverses modalités : atelier ouvert, galerie éphémère, scène de performance, ou toute autre manière de prendre possession de ce petit coin très exposé, selon vos envies et vos délires.

Dans un premier temps, suite à l'ouverture de cette "halle gourmande" le 18 mai dernier, n'hésitez pas à aller visiter, jeter un coup d’œil, et faites nous ensuite - si ça vous inspire - des propositions d'actions et de calendrier pour vous emparer du stand du Peu à la Gare du Sud.

Amitiés à tous, on en reparle !

Le comité d'organisation du Peu.

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08 avril 2019

Participation des Bonsonnois au Festival du Peu 2019

Photo Hervé Demongeot

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Le Festival du Peu fête à Bonson sa dix-septième édition sur le thème de la Gourmandise.
Ce Festival contemporain que vous connaissez ou découvrez, s’inscrit dans une démarche culturelle participative qui favorise le lien social, les échanges et  les rencontres.

Initié en 2003 avec la volonté d’associer les Bonsonnois à cet évènement culturel dont la notoriété départementale et régionale est acquise, le comité d’organisation du Festival du Peu a proposé aux Bonsonnois de participer à sa performance pour un vernissage gourmand, le vendredi 28 Juin 2019.

A cet effet, leur ont été offerts des emporte-pièce en forme de Peu destinés à leur permettre de confectionner des gourmandises salées ou sucrées à déguster ensemble à l’occasion du vernissage pour partager avec eux ces moments de convivialité.»


 

18 avril 2019

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Lancée en ligne en novembre 2018, Le ventre et l'oreille est une revue culturelle d'expressions culinaires et musicales. Elle réunit autour du plaisir partagé du manger et de l'écouter nombre de contributeurs issus d'horizons très varies (artistes, musiciens et musicologues, gastronomes et cuisiniers, philosophes, écrivains, journalistes, cinéastes, hommes et femmes de la scène) dont les interventions sont accessibles sur le site, via la page Facebook, mais aussi sous la forme concentrée de numéros thématiques : le numéro #2, en partenariat avec le Festival, explore les GourmandiseS.

Cuisine et musique sont toutes deux affaire de civilisations, nombreuses et complexes. Elles structurent le quotidien des individus, façonnent paysages et coutumes.

Si on dit souvent « ventre affamé n’a pas d’oreilles », les musiques font pourtant la part belle au manger et au boire comme on ne manque pas d’appétit en s’enivrant de musique.

C’est dans cet échange et cet echo constant que naissent les contributions du Ventre et l’oreille.

 

Rédaction : Emmanuel Desestré | Orianne Hurstel, 2 rue Docteur Pierre Richelmi 06300 Nice
rc@leventreetloreille.com         http://leventreetloreille.com

Pot prune orange état 2 -  Auteur : Maurice Jakubowicz

26 janvier 2019

Vœux 2019 partagés avec les artistes

à l'Espace Bermont

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